Nous sommes ravis d'accueillir un nouveau membre au sein du Conseil des patients de l'EASO.
Marieke, parlez-nous un peu de vous :
Je m'appelle Marieke Aarts. J'ai 48 ans, je viens des Pays-Bas et je travaille comme infirmière en bariatrie. Toute ma vie, j'ai été en surpoids. Il y a six ans, j'ai subi un pontage gastrique et perdu 60 kg. Cela a complètement changé ma vie.
Je suis la mère de deux enfants magnifiques et talentueux, Sophie (13 ans) et Pieter (11 ans). L'année dernière, mon mari et moi avons divorcé.
Cela fait 28 ans que je travaille dans le même hôpital et 8 ans que je travaille comme infirmière bariatrique. Je trouve particulièrement gratifiant mon travail d'infirmière bariatrique à l'hôpital Catharina d'Eindhoven, un excellent centre bariatrique situé dans le sud des Pays-Bas.

Parlez-nous de votre pays et de l'endroit où vous vivez :
Comme vous le savez sans doute, les Pays-Bas sont un petit pays proche de l'Allemagne.
Les Pays-Bas comptent de nombreuses personnes souffrant d'obésité sévère et morbide. Sur une population de 17 millions de personnes, 360 000 seraient obèses. En outre, 48 % de la population adulte présente une surcharge pondérale.
Nous avons donc beaucoup à faire et de très nombreuses personnes à atteindre !
Marieke, veuillez nous faire part de quelques-unes de vos activités préférées (activités, loisirs, centres d'intérêt).
Bien sûr, ce que je préfère, ce sont mes deux enfants et ma famille. Je mentionnerai également ma nouvelle relation !
Mon travail et ma passion constante en tant qu'infirmière en bariatrie restent un grand intérêt et un passe-temps pour moi.
J'aime courir et participer à des semi-marathons ; j'aime aussi aller voir des matchs de football. La lecture d'un bon livre est une activité que j'apprécie tout particulièrement.
Veuillez décrire votre expérience de l'obésité :
Toute ma vie, j'ai été en surpoids. À l'âge de onze ans, je pesais déjà 80 kg. Lorsque j'ai commencé à étudier, j'ai commencé à boire de la bière, comme beaucoup d'adolescents, et mon poids a augmenté.
Après la naissance de mes enfants, mon poids a atteint un pic de 130 kg. C'est alors que j'ai décidé que je ne donnais pas le bon exemple en tant que mère et que je n'étais pas le gouvernail de leur navire comme je le souhaitais. C'est à ce moment-là qu'est née l'idée de la chirurgie bariatrique.
Quels sont vos espoirs concernant le Conseil des patients de l'EASO lors du Sommet européen de l'obésité 2016 ?
Lorsque je me rapproche d'une personne en lui racontant mon histoire, cela a parfois pour effet de changer sa vie et de l'inspirer à choisir la qualité de vie. Je suis une personne qui a tendance à "foncer" et je partage toute mon histoire, avec toutes les insécurités et les secrets qui l'accompagnent !
Comment défendez-vous actuellement les intérêts des patients et comment comptez-vous le faire à l'avenir ?
Ma pratique et mes objectifs en matière de plaidoyer sont simples. Je m'efforce
- Être moi-même !
- Écouter
- Utiliser la pratique et la recherche fondées sur des données probantes pour éclairer mes choix !
Ce sont là quelques-unes des raisons pour lesquelles je trouve cette organisation (EASO) si importante !
Je suis très heureux et reconnaissant d'être un nouveau membre du Conseil des patients de l'EASO.